
« LES GROS CAILLOUX » AU FESPACO
- 3 avril 2019
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« Les Gros Cailloux » est un film burundais du cinéaste Jean-Richard Niyongabo, qui a été sélectionné pour participer au FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou). Le film sera du nombre des 150 films sélectionnés pour la 25ème édition de ce festival.
Ce festival géant qui se passe à Ouagadougou se tient du 25 février au 04 mars 2017. Il s’agit de la 25ème édition. Parmi le programme, est affiché le film “LES GROS CAILLOUX” de J.Richard, très connu sous le sobriquet « Tuguru ». Le film relate la vie d’un enfant possédant un talent de dessinateur mais dont les parents ne le voient pas de la meme facon et le décourage à percer dans le dessin, mais plutôt le force de ne se concentrer qu’à l’école seulement.
Cette histoire reflète un peu l’image de son réalisateur qui y a mis une dose de science. Licencié en Mathématique, ce jeune passionné du cinéma a débuté dans le théâtre dans une troupe dénommée « Hurizako » du centre jeune Kamenge et Rainbow Umuco. A son compte, une quinzaine de films dont un long métrage, « Amaguru n’amaboko » de Roland Rugero.
Grâce aux différentes formations offertes par le FESTICAB, le COPRODAC, et d’autres structures au Rwanda et en Ouganda, Tuguru a enrichi ses connaissances dans le 7ème art et développé sa passion.
Sa première réalisation date de 2014 : « Contre temps ». Un film réalisé par Tuguru dans le cadre d’une formation périodique d’un groupe de cinéphiles, Umugani Group, avec la collaboration d’Itulive Media &Communications. Depuis, il enchaine la scénarisation et la réalisation: « Après la pluie » en 2015, « L’Ouïe » et « Les Gros cailloux » en 2016.
« La participation au FESPACO va m’ouvrir les portes du cinéma », indique Richard. « Mon objectif premier, poursuit-il, est de créer des contacts avec des grands réalisateurs, qui ont maintenant 20 ou 30 ans dans le métier du cinéma et qu’ils vivent de leur métier ». Cette opportunité sera, selon lui, un moment d’échange, de partage et surtout d’apprentissage sur leurs façons de vivre du septième art.
Le FESPACO a déjà eu à accueillir d’autres réalisateurs burundais à savoir : Eddy Munyaneza, Aristide Muco, Ibrahim kwizera et d’autres.
L’agenda du mathématicien converti en cinéaste est dignement rempli. Dès son retour au Burundi, il va partir pour l’Egypte, au Festival du film de Louxor. Il participe à une formation où il espère tourner son film : « SIMBARUGO ». Les projets pour le jeune Tuguru ne manquent pas. Un scénario, « LE SPRINTER », attend les moyens et le bon moment pour faire un premier clap.