Une délégation burundaise composée de Madame Béatrice Bisumbukuboko, vice-présidente du FESTICAB et de Monsieur Luc-Noël Ingabire, Responsable de la programmation sont actuellement au Burkina-Faso pour participer à la 25 édition du FESPACO qui se tient du 25 Février au 04 Mars.

« Au Fespaco, on apprend, on échange les expériences, on noue des partenariats entre cinéastes (…) je trouve que c’est un vrai carrefour nécessaire pour les professionnels du septième art », confie Luc-Noël.

Le FESPACO est un festival panafricain qui se tient à Ouagadougou tous les deux ans. Il est souvent qualifié de « The place to Be » pour toutes les personnes œuvrant dans le domaine cinématographique africain voire mondial.

Le Burundi n’a pas raté ce rendez-vous. Dans le cadre d’un partenariat entre le FESTICAB et le FESPACO, une délégation s’est déplacée pour cette occasion pour participer à cet évènement d’une taille considérable.

C’est également un  carrefour ou se rencontre plusieurs cinéastes africains et du monde entier venu vendre leurs œuvres et/ ou apprendre du nouveau sur le cinéma africain. Un réalisateur burundais participe aussi au Fespaco et noue des liens. Il s’agit de Jean-Richard Niyongabo qui a un court-métrage en compétition.  « Les gros cailloux » est  le titre de son film.

Festicab au Fespaco, c’est aussi…

«Regarder les films et voir ceux qui pourraient intéresser nos chers festivaliers au FESTICAB et essayer d’en collecter au maximum », indique Luc-Noël, Responsable de la programmation. Une tâche pas si facile du moment où les films se comptent dans les cent et plus, et que les projections se font dans plus de cinq places.

L’appréciation des films est au rendez-vous, dit Luc-Noël, «  il y a des très bons films certes mais aussi des moins bons selon les aspects techniques comme le scénario, l’image, le song, la musique et autres. Mais, je reconnais qu’un niveau professionnel est clairement de mise dans le choix des films ». Ainsi, « nous aussi au FESTICAB, nous devons suivre cet exemple de choisir des films de qualités à mettre en compétition pour la 9ème édition, ainsi les cinéastes burundais peuvent avoir des repères de haut niveau », conclue-t-il.