L’équipe de la tournée cinématographique a été accueilli à Bururi, plus précisément au Lycée Bururi et à l’école paramédical de Bururi, ce vendredi 02 Juin  quelques journalistes venus couvrir ses activités.

C’est dans le cadre de sensibilisation des jeunes dans les écoles secondaires et techniques sur les Droits de la femme que se tient actuellement, depuis 28 Avril, une tournée cinématographique financée par la Coopération Suisse. Cette tournée sera accueillie dans soixante écoles secondaires et techniques choisies dans toutes les provinces du Burundi.

Ainsi, des projections des films produits par les enfants journalistes en herbe, la chanson Ndasemerera d’Albert Kulu et le film documentaire « Tout pour son metier » de Romeo  Mukasi,  sont diffusés devant un public de jeunes élèves venus voir et échanger sur les différents sujets traités dans ces films.

En présence des représentants des écoles ainsi que des élèves que Léonce NGABO, en compagnie de  Maître Amandine NIYUBAHWE expliquent le pourquoi de cette tournée et son objectif.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour Léonce NGABO, l’objectif est de « sensibiliser les jeunes le plus tôt possible sur les différents défis que fait face la société (…) » et il rajoute « une image vaut mille mot, donc à travers les films les enfants apprennent(…)». Il  lesinvite à créer différents groupes où ils peuvent discuter sur les sujets et les problèmes de société comme le temoigne d’autres provinces où les éléves, apres passage de l’équipe l’année passé, ont pu créer des clubs de paix.

 

Après la projection, différentes questions sont posées en premier lieu par Maitre Amandine NIYUBAHWE sur ce que les élèves ont pu tirer comme leçon, ce qu’ils ont aimé et détester. Par après , les élèves posent à leur tour des questions sur tous ce qui touchent les droits de la femme. Plusieurs questions reviennent notamment pourquoi on parle toujours des droits de la femme ou fille et non jamais des garçons, pourquoi le concubinage est puni par la loi, des avis sont divergés sur la question du oui ou non si fille ou la femme Burundaise doit jouer du tambour (…).Maitre Amandine à travers ses réponses essaie de répondre de manière concrète et juridique sur tous les questions.

Pour clôturer la séance, les directeurs des écoles prennent la parole et à chaque fois demande à ce que la prochaine fois, les heures des échanges soient prolongées parce que c’est un moyen comme un autre d’éduquer les enfants et une manière de faire une sensibilisations sur certains maux que souffrent notre société.

Cette tournée cinématographique  prendra fin en date du 13 Mai à Ijenda.