Si elle n’avait pas été comédienne, il aurait fallu qu’elle renaisse pour s’adonner à cet art. Pourtant, Aminata Diallo-Glez, rêvait d’abord de devenir médecin, un peu comme son Feu père qui soignait les animaux.Née en 1972 à Dori (Burkina Faso) Aminata Diallo-Glez est de nationalité franco-burkinabè.
Attirée par les planches, plutôt pour affirmer son indépendance et pour se prendre en charge, celle que toute l’Afrique appelle « Kadi Jolie » a fait et continue de faire le bonheur des amateurs de théâtre et des cinéphiles par ses prestations exquises.
Un soir en revenant des cours, elle entre, par curiosité, dans l’enceinte du Théâtre de la fraternité, où Jean-Pierre Guingané, un monument du théâtre burkinabè, et sa troupe étaient en plaine répétition. C’est fût le déclic ! Elle décida d’intégrer la troupe, qu’elle fréquente assidûment, une fois l’école terminée. La jeune comédienne enchaîne tournée sur tournée avec sa troupe au Burkina et en Europe.
Au début des années 90, Fanta Regina Nacro, une réalisatrice burkinabè lui propose un rôle dans son film « Puk-Nini » (Ouvre les yeux). C’est fût le début d’une fulgurante carrière dans le cinéma. La série télévisée « Kadi jolie », dont elle sera l’héroïne principale sous la réalisation d’Idrissa OUEGRAOGO, diffusée par la télévision nationale, des chaînes africaines et même internationales, comme TV5, lui donne une aura continentale.
Aujourd’hui, Aminata Diallo-Glez est une chef d’entreprise avisée, qui dirige avec brio « Jovial’ Productions », la maison qui a produit, entre autres, la série « Trois hommes, un village » – Prix de la meilleure série au Fespaco 2005 – et son alter ago, « Trois femmes, un village », ainsi que « Super flics » (ou « Marc et Malika »), une série d’aventures policières.